Je n’en croyais presque pas mes yeux, quand je suis arrivé devant les agrumes, au Jardin Mobile des Halles du Petit Quartier. Des citrons Meyer!
À Québec, je n’en avais vu qu’une fois, auparavant, à l’épicerie La Rosalie, à Sillery. Sinon, la dernière fois que j’y ai goûté, c’est grâce à la générosité de Marc-André Royal, de l’excellent restaurant Le Saint-Urbain, qui m’en avait gentiment donné deux ou trois, quand il avait appris que j’étais amateur – et que j’avais bien du mal à en trouver à Québec.
Pourquoi je m’excite à ce point pour du citron?
Parce que le citron Meyer a un parfum inimitable, nettement plus intense et aromatique que le citron tout court, avec des notes rappelant la tangerine et des accents floraux remarquablement appétissants. Plus doux et aromatique, il a aussi la peau plus mince et une teinte légèrement orangée, quand il est bien mûr.
Originaire de Chine, il serait probablement un croisement entre le citron et la mandarine, voire entre le citron et l’orange. C’est un employé du département de l’Agriculture des États-Unis, Frank Nicholas Meyer, qui l’a introduit aux États-Unis en 1908 (voir l’article Wikipédia anglais). Et on le remercie.
De façon très simple, on peut en faire une excellente limonade, parfumée et savoureuse au possible. Prévoyez un peu moins de sucre, puisque le citron Meyer est plus doux et un peu plus sucré. Trois citrons suffisent à faire un bon pichet.
Pour les cocktails, c’est excellent aussi, comme le montre ma recette de Light and Sunny.
Pour le reste, vous pouvez l’utiliser dans toutes les recettes au citron. Un poulet aux olives noires, romarin et citron, par exemple. Des plats de poisson (un tartare de saumon, peut-être?). Des gâteaux. Et je veux vraiment essayer cette recette de tarte au citron, avec le parfum supplémentaire du Meyer.
Toujours à cause de son parfum si intense et si spécial, il peut aussi contribuer de façon plus surprenante à certaines recettes. Par exemple, hier, ma douce moitié et moi avons relevé cette recette de potage aux pommes et panais du magazine Châtelaine avec le jus d’un demi-citron et le zeste du même demi-citron. Immédiatement, les saveurs du potage se sont ouvertes et amplifiées remarquablement – je dirais même qu’elles se sont ensoleillées.
J’en ai acheté deux paquets, déjà, au cas où il n’y en aurait qu’une fois. Et je vais continuer à expérimenter. Tant que les enfants ne me diront pas qu’ils sont tannés…
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